47 Ronin

47 Ronin s'inspire d'une vieille légende japonaise, reposant elle-mêmesur un fait réel. En 1701, un chef ronin, Asano, est  condamné à sefaire hara-kiri pour avoir blessé le maître de cérémonie du shogun Kira, personnage au demeurant peu sympathique. Suite à cet événement, les 47 samouraïs qui servaient Asano décident de se venger. Deux ans
plus tard, ils se mettent en route tout en recourant à l'aide de Kai,un fameux guerrier «demi-sang» qu'ils avaient jadis méprisé. Lescombats s'enchaînent dans un univers de violence, peuplé de monstresmythologiques et traversé de métamorphoses maléfiques. Kai se révéleraune arme redoutable et deviendra la figure héroïque de cette trouped'insoumis.
La tête de Kira une fois tranchée, les 47 «ronins», entoute connaissance desconséquences de leur acte, feront allégeance aushogun... qui les condamnera à se faire hara-kiri à leur tour. Ilsseront enterrés dans un cimetière qui existe toujours et où de
nombreux Japonais, trois siècles plus tard, viennent encore brûler desbaguettes d'encens pour honorer leur mémoire.
Sur ce fond historique et légendaire compliqué, le cinéaste C. E. Rinscha posé sa lourde main, ajoutant plusieurs personnages (celui de Kai -interprété par Keanu Reeves - et deux ou trois visages féminins). Pourfaire bon poids, il a inscrit toute cette histoired'honneur et devengeance dans des décors gigantesques, en y mêlant sorcellerie,fantastique et mélodrame. Le tout dans une 3D inutile où l'on parleanglais bien sûr. 47 Ronin n'est qu'une suite ininterrompue de combatsfurieux, de massacres à grande échelle, de scènes où des dragonsterrifiants s'en donnent à coeur joie. On sabre des têtes, on poignardeà tour de bras et tout ce carnage s'accompagne d'un déluge de feu etd'une musique tonitruante. Le spectateur en sort fourbu...