300: La naissance d'un Empire - 3D

Affiche 300: La naissance d'un Empire - 3D
Réalisé par Noam Murro
Titre original 300: the Rise of an Empire
Pays de production USA
Année 2014
Durée
Genre Action, fantastique, péplum
Distributeur foxwarner
Acteurs Rodrigo Santoro, Eva Green, Sullivan Stapleton, Jack O'Connell (II), Andrew Tiernan
Age légal 16 ans
Age suggéré 16 ans
N° cinéfeuilles 698

Critique

Après 300 de Zack Snyder, voici 300: La naissance d'un Empire, toujours inspiré d'un roman graphique de Frank Miller, bédéaste qui a apprêté nombre de super-héros à sa sauce... Quant au réalisateur, il s'est illustré par des spots publicitaires. Le chiffre 300 fait allusion au nombre de Spartiates qui, commandés par Léonidas, se sont fait flanquer la pile aux Thermopyles par les soldats de Xerxès, qui n'avait pas digéré que son père Darius ait pris la pâtée dix ans auparavant à Marathon. Mais le sacrifice des Lacédémoniens permet au général Thémistocle (Sullivan Stapleton), qui est laborieusement parvenu à fédérer les forces des cités grecques, de donner un nouveau cours à l'Histoire.
Le péplum de Noam Murro, c'est du lourd et du saignant. Les scènes de batailles, soigneusement chorégraphiées mais fastidieusement répétitives, sont balafrées de giclées d'hémoglobine. On pourra sourire devant une scène d'anthologie d'amour-haine entre Thémistocle et Artémisia (Eva Green), commandante de la flotte perse. Le fait que l'auteur du roman graphique soit un néo-conservateur opiniâtre explique peut-être la ressemblance des Perses avec des terroristes proche-orientaux, le recours au pétrole (iranien?) pour mettre le feu à la mer et aux trirèmes grecques, l'apparition de Mèdes kamikazes... Les dialogues, cocardiers à souhait, sont nanardesques - mais n'oublions pas que les Hellènes sont de solides garçons. Une précaution utile: se munir de tampons auriculaires, tant les percussionnistes de l'orchestre bulgare ayant enregistré la bande originale se déchaînent...

Daniel Grivel

Appréciations

Nom Notes
Daniel Grivel 6