Amazonia

Affiche Amazonia
Réalisé par Thierry Ragobert
Pays de production France, Brésil
Année 2013
Durée
Genre Docu-fiction
Distributeur filmcoopi
Acteurs Jennifer Peedom
Age suggéré 6 ans
N° cinéfeuilles 693

Critique


Le docu-fiction de Thierry Ragobert (La planète blanche, 2006) a fait la clôture de la Mostra de Venise. Il déroule des images fabuleuses soulignées par la musique de Bruno Coulais, tournées en 3D dans la «jongle» (comme on disait dans les vieux docucus français...) amazonienne, sans le moindre commentaire. Le propos n'est pas celui de Il était une forêt de Luc Jacquet; ici, il s'agit de faire vibrer les familles devant les tribulations d'un adorable petit singe capucin domestiqué, dont la cage est embarquée à bord d'un petit avion léger avec les jouets d'une fillette qui va suivre ses parents dans une opération de déforestation. Las, pris dans une tempête, l'engin s'écrase et le petit primate se trouve confronté à une nature sauvage dont il ignore tout.
On a droit à toute la ménagerie tropicale - cabiais, jaguar, tapir, boa, aras, toucans, fourmis rouges, chenilles, tamanoirs, il ne manque que le raton-laveur... -, dans des présentations parfois anthropomorphiques. Il faut dire que la bouille expressive du petit capucin fait fondre le spectateur, qui espère qu'un aîné ronchon à la tignasse en brosse ne fera pas capoter un début d'idylle. A la fin du film, le héros retrouve sa maîtresse mais lui tourne le dos et retourne dans la forêt, maintenant qu'il a découvert le jardin d'Eden...
Certes, les conditions du tournage (qui a duré deux ans) ont dû être pénibles, mais on sent mal à l'aise face à une histoire fabriquée ayant pour héros un petit singe dressé et des animaux sauvés de braconniers et hébergés dans des parcs protégés. On ne peut s'empêcher de penser à une fameuse pub: AMAZONIA a la couleur de la nature, le son de la nature, mais ce n'est pas la nature...

Daniel Grivel

Appréciations

Nom Notes
Daniel Grivel 9
Philippe Thonney 12
Anne-Béatrice Schwab 13
Nadia Roch 10