Réalisé par | Jon Turteltaub |
Pays de production | U.S.A. |
Année | 2013 |
Durée | |
Musique | Mark Mothersbaugh |
Genre | Comédie |
Distributeur | universal |
Acteurs | Morgan Freeman, Michael Douglas, Kevin Kline, Mary Steenburgen, Marie-Jeanne Serero |
Age légal | 12 ans |
Age suggéré | 14 ans |
N° cinéfeuilles | 691 |
Porté par une pléiade d’acteurs célèbres, Last Vegas se veut comédie grand public. Peut-on parler de réussite? Pas si sûr. Plutôt d’un moment de détente, et pour qui ne veut vraiment pas trop se prendre la tête.
On fait d’abord la connaissance de Billy (Michael Douglas), de Paddy (Robert de Niro), d’Archie (Morgan Freeman) et de Sam (Kevin Kline), quatre lascars qui se connaissent depuis 60 ans et semblent être les meilleurs amis du monde. Sauf que Paddy entretient un petit contentieux avec Billy, le dernier célibataire de l’équipe qui a la ferme intention d’épouser une jeunette dans les jours qui viennent: voilà pourquoi tout le monde va faire la fête avec lui à Las Vegas, pour enterrer sa vie de garçon. En route donc pour la ville de toutes les extravagances: le film va jouer sur le décalage offert par la présence de cette équipe de seniors, victimes de l’usure du temps - et en rupture familiale pour un week-end -, qui s’efforcent de s’intégrer dans les night-clubs et les discothèques, dans les lieux friqués du divertissement de masse.
Sur une intrigue somme toute assez plate, même ragaillardie de temps à autre par quelques rancunes et disputes internes (Billy et Paddy ont été tous deux amoureux par le passé de la même femme, aujourd’hui disparue), Jon Turteltaub - un habile «faiseur» de films - essaie de brosser le tableau amusé d’un quatuor vieillissant cherchant à s’émanciper. Si le comique pointe le bout de l’oreille au détour de certaines répliques, si une ou deux situations sont cocasses, l’intrigue reste pâlotte. Chaque protagoniste est excellent mais, tous mis ensemble, ils peinent à trouver un véritable esprit d’équipe.
Las Vegas, ses décors et sa clinquante activité font très clichés cinématographiques. Essentiellement nocturne, l’immersion dans ce monde particulier du plaisir est souvent pesante: les scènes s’enchaînent sans grande originalité, le rythme est lent, le montage très «plan-plan». La bande sonore musicale – mis à part les interventions de la chanteuse Diana (Mary Steenburgen) – se limite à donner de temps à autre un petit coup de fouet à ce divertissement un peu poussif, que l’on ira jusqu’à définir comme correct, mais sans plus.
Antoine Rochat
Nom | Notes |
---|---|
Daniel Grivel | 11 |
Nadia Roch | 12 |
Antoine Rochat | 11 |
Philippe Thonney | 14 |