Nairobi Half Life

Affiche Nairobi Half Life
Réalisé par David Tosh Gitonga
Pays de production Kenya
Année 2012
Durée
Genre Drame
Distributeur trigonfilm
Acteurs Olwenya Maina, Joseph Wairimu, Nancy Wanjiku Karanja, Mugambi Nthiga, Paul Ogala
Age légal 16 ans
Age suggéré 16 ans
N° cinéfeuilles 689

Critique

David Tosh Gitonga, né au Kénya en 1981, s’est intéressé au cinéma après des études en marketing. A la suite d’un travail d’atelier, il a été désigné pour réaliser Nairobi Half Life sous la supervision d’un autre cinéaste, Tom Tykwer. Succès: le film est resté plusieurs semaines dans les salles kényanes, a été plusieurs fois récompensé et s’est retrouvé parmi les candidats aux Oscars 2012. «Il était important pour moi de raconter l’histoire comme si elle était vraie, et comme je la comprenais moi-même en tant que kényan, explique le réalisateur. Je crois que c’est la raison principale pour laquelle le film a été autant vu.»
Vrai que les soucis de Mwas (Joseph Wairimu) sont partagés par une grande majorité de jeunes gens à Nairobi, cité grouillante de trois millions d’habitants. Les bidonvilles s’y épanouissent, offrant de petits boulots et des occasions de rapines à quantité de délinquants qui y trouvent le moyen de vivre. Mwas a quitté sa province pour devenir acteur. A peine arrivé dans la capitale, il est attaqué, dépouillé de tous ses biens et jeté en prison faute de papiers pour prouver son identité. Il y fait la connaissance d’Oti (Olwenya Maina) qui dirige un petit gang. Une fois libérés, ils deviennent amis et Mwas commence à travailler pour lui. Sans abandonner son désir de jouer la comédie.
Excellent film, bien construit, sensible et réaliste, Nairobi Half Life démontre la difficulté d’être soi-même dans la misère. Défendre un code moral est facile quand on a de l’argent. A défaut, Mwas et ses pairs doivent composer sans cesse entre leur désir de vivre et la malhonnêteté qui leur en donnera les moyens. Le scénario est habile qui réunit les différentes vies du personnage principal en un rôle de théâtre. Comme si seule la comédie donnait à ses protagonistes la possibilité d’être sincère… Cruel paradoxe!

Geneviève Praplan

Appréciations

Nom Notes
Geneviève Praplan 18
Georges Blanc 16