Critique
Quel commerce... Initialement petit jeu vidéo d'une marque japonaise dont le nom commence par N et finit par O, POKEMON (= «pocket monsters», monstres de poche) met en scène une ribambelle de petites créatures multiformes servant de guerriers à leurs maîtres. Il paraît que le jeu est «on ne peut plus pacifique: le Pokémon vaincu est simplement assommé, jamais tué» (sic)... Succès colossal au Japon, d'où lancement de séries télévisées, de bandes dessinées, de disques, de figurines, de cartes à collectionner, de couvre-chefs, etc. C'est ainsi que Pokémon est devenu, pour N...O, plus que du «pocket money»: une véritable mine d'or.
Si vous emmenez vos chères petites têtes blondes voir ce pauvre dessin (in)animé émaillé de borborygmes, sachez que vous contribuerez à renflouer une entreprise qui avait pris un sérieux bouillon depuis l'apparition de consoles électroniques plus performantes.
Daniel Grivel