La Confrérie des larmes

Affiche La Confrérie des larmes
Réalisé par Jean-Baptiste Andrea
Pays de production France
Année 2012
Durée
Musique Laurent Perez Del Mar
Genre Thriller
Distributeur inconnu
Acteurs Jérémie Renier, Bouli Lanners, Mélusine Mayance, Antoine Basler, Audrey Fleurot
N° cinéfeuilles 687
Bande annonce (Allociné)

Critique

Le cinéaste Jean-Baptiste Andrea a tourné ses deux premiers films outre-Atlantique. Son troisième opus, réalisé en France, La Confrérie des larmes, reste tout imprégné d’un mode de faire typiquement anglo-saxon, proche du formatage hollywoodien. Peu importe le scénario, insipide, et tant pis si le suspense est construit sur une série de scènes d’actions stéréotypées, tant pis si le film n’a pas une once d’originalité.
A Paris, Gabriel (Jérémie Renier), veuf, bientôt la quarantaine, ancien flic hanté par ses démons, s’efforce d’élever seul sa fille de treize ans, Juliette (Mélusine Mayance). Un jour, une ancienne connaissance lui propose un travail bien rémunéré. Comme Gabriel a du mal à joindre les deux bouts, il accepte, mais le marché conclu paraît très vite bizarre: il s’agit de livrer des mallettes à des commanditaires anonymes, et cela à travers le monde entier, sans poser la moindre question sur le contenu des valises et sans les ouvrir bien sûr. D’Istanboul à Bruges en passant par la Chine, Gabriel saute d’un avion dans un autre avec sa mystérieuse cargaison. Homme de main toujours pressé, toujours sur le qui-vive, il ne va pas tarder à s’enrichir. Mais sa fille, elle, commence à se plaindre de ce père absent, et s’étonne de le voir tout à coup si argenté… Les affaires, bien sûr, vont se compliquer.
Il ne suffit pas de tirer un peu sur la corde sensible familiale (les soucis paternels relatifs à l’éducation de Juliette) ou de glisser une petite romance sentimentale (du héros avec une collègue de travail) pour maintenir le spectateur en éveil. Loin de là. Il faudra d’ailleurs attendre une heure et quart pour découvrir le contenu de ces fameuses valises. Et encore: le mystère une fois éclairci – où le saugrenu le dispute à l’invraisemblable, – La Confrérie des larmes continue à naviguer à vue. Après avoir épuisé son quota de poursuites, de bagarres, de fusillades en tous genres, le film montre enfin son vrai visage, celui d’un attrape-nigaud(s).

Antoine Rochat

Appréciations

Nom Notes
Antoine Rochat 5
Daniel Grivel 5