Critique
Yaron (Yiftach Klein) fait partie d’un groupe de policiers d’élite appartenant à une unité antiterroriste israélienne. Ses compagnons et lui-même sont en quelque sorte l’arme pointée par l’Etat sur ses adversaires, en particulier «l’ennemi arabe». Yaron adore la camaraderie masculine, la virilité, il ne cesse d’entretenir et d’admirer son corps musclé. Sa femme étant sur le point d’accoucher, il se réjouit de bientôt devenir père.
Sa rencontre avec un groupe de jeunes violents et radicaux va le confronter à un conflit moins connu, celui qui oppose en Israël les laissés-pour-compte de la société aux nantis millionnaires. Yaron ne pourra alors échapper au combat qu’il va devoir livrer à l’intérieur de lui-même.
Voilà une réalisation surprenante et révélatrice d’un état des lieux inquiétant pour l’avenir d’Israël. Nadav Lapid aborde ce thème en s’attardant longuement et séparément sur les motivations des deux groupes opposés, celui des policiers et celui des jeunes révolutionnaires.
La confrontation finale n’en est que plus dense et nous laisse le goût amer d’une défaite à tous les niveaux.
Note: 13
Georges Blanc
Appréciations
Nom |
Notes |
Georges Blanc |
13 |
Daniel Grivel |
13 |