Réalisé par | Eileen Hofer |
Pays de production | Suisse |
Année | 2012 |
Durée | |
Genre | Divers |
Distributeur | inconnu |
Acteurs | Narmina Aghamalieva, Namik Aghamaliyev, Vagif Aghamaliyev, Sabina Aghamaliyeva |
Age légal | 7 ans |
Age suggéré | 14 ans |
N° cinéfeuilles | 658 |
Pour son premier long métrage, la réalisatrice suisse tente un pari difficile: écrire un scénario au jour le jour, à partir d’une histoire qui lui échappe en grande partie. Sabina Aghamaliyeva est arrivée en Suisse à l’âge de 12 ans, avec sa mère. Cinq ans plus tard, elle retrouve à Bakou son père et sa sœur aînée. Eileen Hofer suit la jeune fille, ses redécouvertes et ses appréhensions. Elle suit aussi la famille qu’il a fallu convaincre et diriger, tout en restant au plus près de la réalité.
Il y a, posée sur ce film, une fine peau de fiction qui lie les éléments du documentaire en un récit aux accents azéris. L’histoire de la famille est compliquée par la situation du père qui va se remarier pour la troisième fois. La sœur aînée, amoureuse d’un jeune homme appelé à l’armée pour un an, tente de survivre à la séparation. Les grands-parents, les amis et les paysages sont convoqués pour compléter un mode de vie différent de celui auquel Sabina s’est habituée en Suisse: les mariages, par exemple, doivent encore être acceptés par les parents.
Eileen Hofer creuse la problématique des racines culturelles avec la complicité de la famille Aghamaliyeva. Ces comédiens amateurs jouent leur propre rôle avec bonne grâce, pourtant, plusieurs séquences restent oiseuses. Si la réalisatrice choisit avec raison la sobriété, elle ne réussit pas toujours à remplir les silences. Un récit plus serré aurait mieux convenu à ce film sensible et plein de promesses.
Geneviève Praplan
Nom | Notes |
---|---|
Geneviève Praplan | 12 |
Daniel Grivel | 12 |