Critique
Voilà quelques années étaient parues des versions politiquement incorrectes de contes de fées... Pour sa BLANCHE-NEIGE, le réalisateur d’origine indienne Tarsem Singh (LES IMMORTELS) semble s’y être référé et livre une relecture hilarante du conte des frères Grimm.
A la disparition du roi son père, la jeune Blanche-Neige (Lily Collins), mignonne et naïve, est dans le collimateur de sa marâtre (succulente Julia Roberts à contre-emploi), qui s’empare du pouvoir et charge son chambellan Brighton (Nathan Lane) de liquider sa rivale. Conformément à l’histoire, le courtisan n’a pas le cœur d’exécuter sa mission et lâche la jeune fille, où elle est recueillie par une bande de nains émules de Robin des Bois. Stimulée par sa rencontre avec le prince Alcott, un peu niais mais charmant (Armie Hammer), elle décide de libérer son peuple pressuré d’impôts par la cupide reine et de récupérer le trône.
Inutile de bouder son plaisir: les gags s’enchaînent, cascades et effets spéciaux fusent, les personnages sont pittoresques, la musique pète le feu... Et puis, au-delà des enluminures, une réflexion est amorcée par rapport aux relations entre mère et fille, à la séduction, à la richesse mal acquise. Outre les clins d’œil cinéphiliques, certaines scènes (bagarres, monstre, magie noire) font que cette BLANCHE-NEIGE atypique ne s’adresse pas prioritairement à des yeux enfantins.
Daniel Grivel
Appréciations
Nom |
Notes |
Daniel Grivel |
15 |