Critique
Philibert (Jérémie Renier), robuste gaillard d’une vingtaine d’années, fils aîné d’un cultivateur, apprend, dans le dernier souffle de son père à l’article de la mort, que celui-ci l’a adopté. Son vrai père était un gentilhomme, Fulgence Bérendourt de Saint-Avoise, lâchement assassiné par un Bourguignon avec une tache de vin en forme de rose dans le cou. Philibert quitte alors de suite son village et galope vers la Bourgogne, accompagné de Martin (Manu Payet), son valet un peu fourbe, bien décidé à se venger...
La trame, classique, est mince, mais elle est traitée sous forme de parodie enlevée. Et, alors qu’on aurait pu craindre le pire, le tour de passe-passe fonctionne assez bien, d’autant plus que la vulgarité n’est pas au rendez-vous. Décors, costumes, envolées lyriques, le tout truffé d’allusions à Errol Flynn et notamment aux films de cape et d’épée, permettent à cette réalisation de faire passer un agréable moment en compagnie d’un Jérémie Renier qui ne cesse d’élargir l’éventail de ses rôles.
Note: 12
Serge Molla