Ivory Tower

Affiche Ivory Tower
Réalisé par Adam Traynor
Pays de production France, Canada
Année 2010
Durée
Musique Chilly Gonzales, Boys Noize
Genre Divers
Distributeur inconnu
Acteurs Chilly Gonzales, Tiga, Peaches
Age légal 16 ans
Age suggéré 16 ans
N° cinéfeuilles 630

Critique

Pour un OFNI (objet filmique non identifié), c’est un OFNI!... Le premier (pas très) long métrage d’Adam Traynor, illustre inconnu pour le soussigné mais cheville ouvrière du groupe hip hop alternatif allemand Puppetmastaz..., nous entraîne, comme son titre le sous-entend, dans le monde des joueurs d’échecs.

Hershell (Jason «Chilly Gonzales» Beck, pour le nommer intégralement) et son frère Thadeus (Tiga) ont été initiés tout gamins au noble jeu. Le premier est un ascète du damier qui a roulé sa bosse en Europe en quête de «jazz chess», d’échecs-jazz, le jeu pour le jeu, sans vainqueur ni perdant, alors que le second est un gagneur arrogant devenu champion du Canada, et s’est fiancé à Marsha (Peaches), premier amour de son aîné. Hershell espère la ramener à lui en défiant son frère.

Le film, quasi muet mais parsemé de bonnes musiques, n’est pas sans évoquer l’esthétique de la fin des années 60. Chilly Gonzales, qui a prêté ses mains de pianiste à Gainsbourg (Vie héroïque) et sa voix à Kerity. La Maison des contes, balade placidement sa bouille de Juif errant un brin chaplinesque. Ceux qui ont goûté Mammuth (j’en suis...) apprécieront ce film déroutant, bien accueilli à Locarno, qui se laisse regarder sans ennui.

Daniel Grivel

Appréciations

Nom Notes
Daniel Grivel 12
Georges Blanc 6