Est-ce pour pimenter le troisième épisode de la comédie américaine Mon beau-père et nous que Dustin Hoffman fait une apparition suante, soufflante et bouffonne en sexagénaire pris par le démon du flamenco, alors que son épouse (Barbara Streisand), en grande prêtresse de la sexualité, anime des shows télévisés? Dustin Hoffman n’est pas le seul à faire une apparition burlesque dans cet épisode: Harvey Keitel, en personnage déjanté, est de la partie. De grandes pointures pour une petite comédie gentillette!
Cette troisième édition reprend les ingrédients qui ont fait le succès des deux premiers films. Jack Byrnes (Robert De Niro) est devenu grand-père de deux jumeaux (qui n’ont vraiment pas l’air d’avoir le même âge...) et il s’est mis à mieux supporter son beau-fils (Ben Stiller). Il songe en effet à passer la main et à confier à ce dernier le rôle de chef de clan, alias de «God Focker»... Le titre doit se mériter et le beau-père se met espionner son beau-fils pour être sûr d’avoir fait le bon choix. Les doutes du patriarche resurgissent quand il s’aperçoit que Greg, qui a une nouvelle maison à payer, a accepté de travailler pour un laboratoire pharmaceutique en collaboration avec une jeune brunette fort avenante. Une fois encore les deux hommes s’affrontent. Lequel gagnera? Le suspense n’est pas insoutenable mais la comédie, qui provoque quelques rires, se laisse regarde avec plaisir.
