Réalisé par | Byron Howard, Nathan Greno |
Pays de production | U.S.A. |
Année | 2010 |
Durée | |
Musique | Alan Menken |
Genre | Animation, Famille |
Distributeur | Walt Disney Studios Motion Pictures France |
Acteurs | Ron Perlman, Mandy Moore, Zachary Levi, Donna Murphy |
Age légal | 7 ans |
Age suggéré | 7 ans |
N° cinéfeuilles | 626 |
Comme l’annonce en lever de rideau un Mickey première manière, Raiponce est le 50e long métrage d’animation des studios Disney, réalisé avec la complicité de l’équipe Pixar. C’est dire que les prouesses techniques sont au rendez-vous, mais aussi l’humour (plus croquignolet) et l’émotion. L’histoire, tirée d’un conte des frères Grimm, prend pas mal de libertés avec la source et tient plutôt du maltraité (comme disait Jack Rollan) des bedtime stories...
Le soleil a semé une fleur magique garantissant jeunesse et guérison à qui la touche (ce n’est pas la raiponce, alias campanule, du conte, aux fleurs et racines comestibles). Une beauté vieillissante (Mère Gothel) veut se l’accaparer mais se la fait souffler au profit d’une reine risquant de mourir en couches; elle kidnappe donc le bébé princesse Raiponce et l’enferme dans une tour inaccessible, sinon par le truchement de la très longue chevelure de sa captive. Flynn Rider, sorte d’Arsène Lupin dont la tête est mise à prix, pourchassé par ses complices, deux brutes pas très fute-fute, et par la garde du palais, pour avoir volé un diadème royal, découvre l’otage, à qui il fera découvrir le monde extérieur.
Bien enlevée (!), l’aventure entraîne les deux héros dans une cascade de péripéties picaresques truffées de clins d’œil aux films d’action, d’Indiana Jones à Shrek, ponctuées de chansons bien placées et d’une musique trépidante. Des personnages secondaires bien typés (un caméléon - Jiminy Cricket déluré, un cheval - limier...) pimentent l’intrigue de leur présence. L’irruption de Raiponce et Flynn dans une taverne mal famée fait penser au boui-boui de Star Trek et vaut une scène d’anthologie avec tour de chant délirant et facéties d’un vieux Cupidon lubrique au nez rouge... Mais la poésie a aussi sa place, avec quelques scènes qui vous tireraient presque la larme à l’œil.
C’est dire si Raiponce plaira (probablement davantage) aux grands, les plus petits n’étant pas pour autant privés d’amusement.
Daniel Grivel
Nom | Notes |
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Daniel Grivel | 16 |
Georges Blanc | 11 |