Critique
Paul Exben (Romain Duris) est un jeune et brillant avocat parisien, qui vit à 200 à l’heure. Fils de grande famille (mais il refusera de succéder à sa mère Anne atteinte par un cancer - apparition, brève, de Catherine Deneuve - à la tête du groupe industriel familial), il passe à côté de sa femme Sarah (Marina Foïs) et de leurs deux enfants qui l’adorent. Assassin «malgré lui» de l’amant de Sarah, il est amené par un enchaînement de circonstances à revêtir l’identité du disparu. Ça tombe bien... celui-là était photographe - grand reporter, et comme Paul est un virtuose des objectifs, il va pouvoir vivre la vie dont il rêvait dans les décombres d’un Monténégro en convalescence. Mais son talent risque de le faire sortir de l’anonymat qu’il recherche...
Eric Lartigau a beaucoup travaillé pour les Guignols de l’information et n’a pas jusqu’à présent marqué l’histoire du 7e art; transposer à l’écran un best-seller de Douglas Kennedy était peut-être trop ambitieux: il conduit plusieurs films simultanément sans en mener un seul à chef. Même Niels Arestrup semble fatigué de composer un rôle de journaliste fourbu et alcoolique.
Note: 8
Daniel Grivel
