Critique
«Quand tu m’as épousée, j’étais davantage Coco Chanel que coq au vin.» La réplique de Carrie, l’une des quatre copines délurées de SEX AND THE CITY donne le ton du second volet de l’adaptation au cinéma de la série télévisée qui a fait un tabac sur toutes les chaînes où elle a été programmée. «Sex and the City» est devenu une marque, mais aussi une prodigieuse vitrine pour les grands couturiers, les selliers de haut vol et les bijoutiers de la place Vendôme. Car les quatre nanas, plus glamour que jamais, partent en virée dans les Emirats arabes unis où la modernité la plus arrogante côtoie la tradition, où l’on peut s’éclater en boîte et côtoyer dans la rue des femmes entièrement voilées. Nos quatre copines, flanquées de serviteurs aux petits soins, se sentent une âme de princesse des contes de mille et une nuits et oublient (presque) les soucis de leur quarantaine naissante. SEX AND THE CITY 2, c’est la version déjantée et chic du fameux choc des civilisations. Je ne vous en révélerai pas la fin, au cas où vous ne vous seriez pas endormi avant.