Critique
Après PARIS, JE T’AIME, travail collectif réalisé en 2006 dans différents quartiers de la Ville Lumière, c’est au tour de New York de servir de décor aux courts métrages de onze réalisateurs différents sur le thème de la rencontre et la quête de l’amour. De Tribeca à Coney Island, en passant par Central Park et Brooklyn, les amoureux de la Grande Pomme retrouvent avec un pincement de cœur la ville de tous les possibles et de toutes les rencontres, des plus improbables aux plus surprenantes.
Celle entre autres d’un jeune étudiant qui accepte d’emmener la fille de son pharmacien au bal de promotion de son Université. Ce qu’il ne sait pas, c’est que la jeune fille est en fauteuil roulant. Mais la belle a plus d’un tour dans son sac, ce qui nous vaut une surprenante scène de dépucelage en plein Central Park. Brett Ratner, réalisateur de ce court métrage, s’est inspiré, paraît-il, de sa propre histoire. Autre rencontre surréaliste, celle d’une chanteuse d’opéra en fin de carrière (Julie Christie) et d’un garçon d’étage (Shia LaBeouf) tordu par une infirmité, dans une vaste chambre d’hôtel baignée d’une lumière blanche irréelle qui finit par happer le jeune homme. Certains sketches sont plus inspirés que d’autres. Tous s’enchaînent à vive allure, sans transition aucune, comme les chapitres éphémères d’une histoire dont on a en vain cherché le fil conducteur.