Critique
Pour son premier film, Jennifer Devoldere a choisi le genre de la comédie romantique pour raconter l’histoire de Chloé (Mélanie Laurent), jeune Parisienne introvertie qui rêve d’un amour idéal mais se montre peu douée dans ses rapports avec les autres, et d’un jeune Américain un peu paumé (Justin Bartha) dont la valise a été égarée à l’aéroport. Quelques jours plus tard, c’est à Chloé qu’on livre par erreur la valise de Jack, qui, entre-temps, est retourné dans son pays outre-Atlantique. Chloé se met à fantasmer sur le contenu de la valise et en tombe amoureuse. A partir du livre de Gabriel Garcia Marquez, «Cent ans de solitude», qu’elle a trouvé dans les affaires de Jack, elle se met à rêver du jeune Américain qu’elle n’a jamais vu. Il faudra attendre la fin du film pour que les deux esseulés se rencontrent enfin et sortent de leur bulle respective pour se risquer dans la vraie vie.
La superficialité des personnages, leur sidérante vacuité empêchent le spectateur de s’intéresser vraiment à eux, malgré des images et des cadrages soignés.
