Quantum of Solace

Affiche Quantum of Solace
Réalisé par Marc Forster
Pays de production U.S.A., Grande-Bretagne
Année 2008
Durée
Musique David Arnold
Genre Action, Espionnage, Aventure
Distributeur Sony Pictures Releasing France
Acteurs Daniel Craig, Mathieu Amalric, Judi Dench, Giancarlo Giannini, Olga Kurylenko
N° cinéfeuilles 579
Bande annonce (Allociné)

Critique

Brouhaha (la foule se pressant à l’entrée de la salle - jamais pensé qu’il y avait tant de critiques cinématographiques en Suisse romande...) Bip bip (le détecteur de métal qui doit débusquer les appareils téléphonico-photographico-enregistreurs, à croire que les agents de sécurité ont eu leur paranoïa dopée par la vision précédente du film sur LA BANDE A BAADER). Vroum, vlaouch, iiiiiiiiii, bang, tap tap tap, clopiticlopiticlop, bang bang, whizzzz (cascades automobiles, poursuite sur les toits de Sienne, cavalcade du Palio). James Bond (Daniel Craig) revient, décidé à se venger de feu la belle Vesper qui l’a trahi (voir épisode précédent) et à démasquer un réseau clandestin et tout-puissant, ayant même réussi à placer un de ses hommes comme garde du corps de M (Dame Judi Dench).

Sous un titre abscons, le moteur deux temps tourne: scènes d’action - hachis d’images saccadées - et pauses sur fond de violons. L’ennemi n’est plus rouge mais vert: Mathieu Amalric est Dominic Greene (!), patron d’une organisation prétendument écologiste mais ambitionnant d’exploiter des pays grâce au monopole de l’eau, plus précieuse que le pétrole, l’uranium ou les diamants. James Bond, glacial et baraqué, évoque davantage Poutine que le classieux agent pince-sans-rire au service secret de Sa Majesté. Finis les gadgets, place aux exploits sportifs: trapèze sous les voûtes d’une église, acrobatie dans les coulisses de la scène flottante de Bregenz, vols planés à moto de bateau en bateau...

Accordons à notre compatriote Marc Forster, premier réalisateur de James Bond non issu du Royaume-Uni, un certain talent à faire voir du pays au spectateur, mais il peut faire mieux (et il l’a fait).

Ah! j’allais oublier... La nouvelle James Bond Girl, Camille, est le mannequin ukrainien Olga Kurylenko. Il paraît que le Parti communiste russe l’a blâmée pour avoir renié ses racines en jouant dans le film.

Daniel Grivel