Critique
Le réalisateur, dont le précédent film était LE VOL DU PHŒNIX, s’est fait un nom comme fabricant de spots publicitaires pour des équipements sportifs à trois bandes, une cervoise brune qui se boit tiède et une marque de jeux vidéo, et ça se voit. Il a du métier et, par ses décors et ses éclairages, sait évoquer l’ambiance d’un roman noir. Il s’est ici laissé inspirer par Max Payne, personnage d’un jeu vidéo très populaire.
Max Payne (Mark Wahlberg) est un flic new-yorkais adepte de méthodes musclées mais émoussé par l’assassinat de sa femme et de leur bébé. La disparition violente de son partenaire le remet sur le sentier de la guerre. Sombre et résolu, il s’engage dans une quête implacable, bien décidé à trouver et à punir les cerveaux d’un monstrueux complot dans lequel une grande compagnie pharmaceutique est impliquée sur fond de substances destinées à rendre des soldats invincibles.
Fusillades, effets spéciaux, beautés fatales et cocaïne laissent au bout du compte une impression payne... ible.
Daniel Grivel