Critique
«Parce que j’ai dit que c’est comme ça»... Voilà la devise d’une mère abusive, Daphne Wilder (Diane Keaton, insupportable de cabotinage) intrusive, qui régente la vie et les amours de ses trois filles. Elle va jusqu’à publier sur le web une petite annonce en vue de recruter le mari idéal pour l’une d’elles.
Un film hectique, comme disent nos frères en allemand, c’est-à-dire à la fois saccadé et torrentiel, inondé de dialogues bavards (ah! quel bien-être lorsque Daphne se retrouve aphone suite à une extinction de voix...)
Michael Lehmann, qui n’a pas révolutionné l’histoire du 7e art, propose une pochade qui ne dira pas grand-chose à des spectateurs non étasuniens.
Daniel Grivel