Critique
José (Barthélémy Grossmann), jeune homme des cités sans réel avenir, vit de petites combines au risque de frayer avec de dangereux malfaiteurs. Il traîne parfois avec Farouk (Lucien Jean-Baptiste), caïd du quartier, et Réza (Youssef Hajdi) dont le travail harassant lui promet une vie rangée. Un matin, José entend sa petite amie discuter avec son frère au sujet d'un fourgon blindé dont la porte ferme mal. Très vite, il échafaude un plan pour braquer le véhicule. Il en parle à Farouk et Réza et les trois hommes mettent leur plan à exécution. L'attaque est sanglante et fait un mort. Les braqueurs se cachent alors dans un sombre réduit de 13 m2, non loin de la cité. Enfermés dans cet espace exigu, José, Farouk et Réza vont rapidement exprimer leurs angoisses et révéler trois caractères très différents. La situation devient explosive.
Réalisé en peu de temps et avec de petits moyens (200'000 francs), ce huis clos est habilement ficelé et le réalisateur, en acteur principal, incarne de manière crédible un petit malfrat des banlieues.
Daniel Grivel