Monster House

Affiche Monster House
Réalisé par Gil Kenan
Pays de production U.S.A.
Année 2005
Durée
Musique Douglas Pipes
Genre Animation
Distributeur Gaumont Columbia Tristar Films
Acteurs Steve Buscemi, Mitchel Musso, Sam Lerner, Spencer Locke, Nick Cannon
Age légal 10 ans
Age suggéré 10 ans
N° cinéfeuilles 530
Bande annonce (Allociné)

Critique

"Partant de l'idée que les enfants aiment avoir peur (ce qui est vrai), les producteurs Spielberg, Zemeckis et Clark ont décidé de mettre le paquet (ce qui est une erreur): ""Les enfants hurleront, mais au final, prétendent-ils, ils sortiront ravis!""

On a peine à les croire: cette histoire de maison hantée - la Commission de contrôle des films ne s'y est pas trompée - ne s'adresse pas aux têtes blondes de moins de 10 ans. Etait-ce l'option choisie par la maison Disney?

Qu'on en juge: Walter, 12 ans, se rend compte que quelque chose ne tourne pas rond dans la vieille maison d'en face. Jouets, animaux, êtres humains ont tendance à disparaître mystérieusement autour de cette baraque délabrée et habitée par un vieillard déglingué. Avec l'aide de Chower et de Jenny, il mène son enquête. Tous trois comprendront qu'il faut faire sauter la baraque s'ils ne veulent pas être dévorés par elle.

Sur fond de comédie familiale - laissons de côté la galerie des habituels parents et adultes foncièrement stupides, ça devient la règle -, on bascule vite dans le film d'épouvante. Résumons: après avoir voracement englouti quelques créatures, la maison s'arrache de ses fondations, quitte les lieux, écume les rues, terrorise le quartier, poursuit notre trio et avale un bulldozer avant de vomir ses larcins et d'exploser.

MONSTER HOUSE a beau recourir, comme s'en vantent ses auteurs, au procédé de la ""motion picture"", dernier cri de la technologie (des acteurs sont d'abord filmés en action, puis on transforme leurs mouvements en images de synthèse), ce film d'animation et de frissons, s'il est peut-être un exercice de style réussi, n'en reste pas moins une réalisation d'une rare indigence de pensée."

Antoine Rochat