Destins violés

Affiche Destins violés
Réalisé par D.J. Caruso
Pays de production U.S.A., Australie, Canada
Année 2004
Durée
Musique Philip Glass
Genre Policier
Distributeur foxwarner
Acteurs Angelina Jolie, Gena Rowlands, Ethan Hawke, Olivier Martinez, Kiefer Sutherland
Age légal 16 ans
Age suggéré 16 ans
N° cinéfeuilles 480
Bande annonce (Allociné)

Critique

A l'origine, de cette nouvelle histoire de tueur en série se trouve le roman de Michael Pye. Le réalisateur hollywoodien D.J. Caruso a voulu en faire un film parce qu'il contient, dit-il, un thème-clé qui le fascine, la notion d'identité. Le tueur dont il est question ici défigure ses victimes et vit à leur place, jusqu'au moment où sa pulsion le reprend. Ce n'est toutefois pas la question psychologique que le réalisateur privilégie, mais l'enquête policière avec ses habituels ressorts. Ce qui semble surtout l'intéresser, c'est le personnage de l'agent Scott (Angelina Jolie), profileuse chevronnée du FBI, dépêchée à Québec pour aider les policiers chargés d'arrêter le criminel. On n'échappera donc pas à la lutte des sexes et aux réflexes machos.

L'enquête évolue jusqu'à son dénouement, en additionnant les éléments de toutes sortes, gémellité, partialité maternelle, solitude policière, Festival de jazz de Montréal, aventure amoureuse... Les caractères manquent d'ancrage et les acteurs qui les incarnent ne les étoffent guère. Tcheky Karyo est inerte et Angelina Jolie, figée comme une Barbie. Pourtant, D.J. Caruso a voulu soigner son film en composant ses plans, en choisissant ses lumières et ses cadrages. Cela donne quelques jolies vues de Québec, entre autres. Tout n'est donc pas perdu.

Geneviève Praplan

Appréciations

Nom Notes
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