Critique
Comme souvent, les resucées d'un succès tombent comme un soufflé raté. C'est le cas de RIPOUX 3, dont les héros commencent à fatiguer sérieusement. Le vieux ripou (Noiret) vivote une retraite besogneuse en filant des tuyaux crevés à des turfistes et fuit les encaisseurs d'un mafieux chinois à qui il doit de l'argent; son ancien acolyte s'est racheté une conduite et, en costard-cravate, est monté en grade. Son chef (Jean-Luc Bideau qui, c'est cocasse, ressemble un peu à Jean Ziegler...) lui confie son neveu plutôt ballot (Lorant Deutsch) comme stagiaire. Un enchaînement de circonstances va amener le trio à se lancer dans le casse d'une banque.
Le scénario, embrouillé et laborieux, fait que la comédie avance cahin-caha. Les acteurs cabotinent tellement que des chiens policiers seraient de trop...
Daniel Grivel