Independence Day: Resurgence

Affiche Independence Day: Resurgence
Réalisé par Roland Emmerich
Pays de production U.S.A.
Année 2016
Durée
Musique Harald Kloser, Thomas Wanker
Genre Science fiction, Action
Distributeur foxwarner
Acteurs Jeff Goldblum, Bill Pullman, Liam Hemsworth, Jessie Usher, Maika Monroe
Age légal 12 ans
Age suggéré 12 ans
N° cinéfeuilles 751
Bande annonce (Allociné)

Critique

Dans Independence Day (1996), un fameux 4 juillet, le président Whitmore (Bill Pullman) s’adressait au monde pour affirmer l’importance d’une union générale face à l’envahisseur extraterrestre. Avec ID: Resurgence, nous sommes une vingtaine d’années plus tard et la Terre a étendu ses frontières à l’espace proche. Le message d’antan prend toutefois un sens renouvelé lorsque diverses manifestations étranges annoncent le retour des aliens.

Roland Emmerich, déjà réalisateur du premier opus, connaît la formule et l’applique dans ses moindres détails: invasion généralisée, destructions en masse – qui donnent lieu à des images d’une certaine beauté –, individus dont les motivations personnelles viennent contribuer au bien commun et surtout, les Etats-Unis, encore, toujours centre du monde quoi qu’il advienne. En plus de l’habituelle exploitation d’un filon qui fonctionne, Independence Day: Resurgence se présente comme un essai (raté) de montrer la concrétisation du propos esquissé dans le film précédent. Pour rendre crédible la solidarité du genre humain dans son entier, il aurait fallu davantage que quelques personnages prétextes censés venir d’ailleurs, à l’image de celui qu’incarne Charlotte Gainsbourg, qui ne sert absolument à rien. La prédominance du regard américain est assurée et réaffirmée par la majorité du casting et le scénario. Bien que la plupart des protagonistes et les liens qui les unissent échouent à créer la moindre émotion, on ne peut toutefois s’empêcher d’éprouver un petit plaisir à retrouver les anciens, notamment Bill Pullman et tout particulièrement Jeff Goldblum, inimitable, qui semble commenter en direct les incohérences du film. Mais au delà de ce rapport nostalgique, il ne reste pas grand chose. Doit-on lire dans de tels projets le besoin des «grandes» puissances de se rassurer sur leur légitimité et leur union? Il en faudra sans aucun doute davantage pour y parvenir…

Adèle Morerod

Appréciations

Nom Notes
Adèle Morerod 10
Nadia Roch 7