Gods of Egypt

Imaginez les Dieux de l’Egypte antique, dont Seth et Horus, ressemblant tantôt à des robots géants tantôt à des soldats bardés de cuirasse, voire même à d’inquiétants dinosaures, qui se disputent de façon épique et cherchent à s’entretuer. Faites- les voler au-dessus de marais, de vallons, de montagnes et de déserts ou enjamber à pas de géant d’improbables paysages de science-fiction. A moins qu’ils n’embrassent des déesses au décolleté pigeonnant, à l’œil énamouré et au glamour très hollywoodien. Ajoutez une musique assommante et une tonne d’effets spéciaux qui n’apportent aucun suspense ni ne rendent les luttes entre les Dieux palpitante, tant le scénario est difficile à saisir : vous obtenez une sorte de jeu vidéo pour ados sur grand écran. C’est à quoi ressemble le film d’Alex Proyas Gods of Egypt. Rien à voir avec l’histoire de l’Egypte ancienne et de ses Dieux.

Pendant plus de deux heures, on assiste à des luttes dévastatrices, à un déchaînement de violence pour finir in extremis sur une note morale prônant le respect et l’amour des autres ! Alex Proyas s’en est pris  violemment à la critique américaine qui a descendu son film en flèche. On ne peut qu’emboucher les mêmes trompettes et adhérer à ces méchants critiques de cinéma…