Le Labyrinthe : le remède mortel

Affiche Le Labyrinthe : le remède mortel
Réalisé par Wes Ball
Titre original Maze Runner: The Death Cure
Pays de production U.S.A.
Année 2018
Durée
Musique John Paesano
Genre Science fiction, Aventure
Distributeur Fox Warner
Acteurs Kaya Scodelario, Thomas Brodie-Sangster, Aidan Gillen, Dylan O'Brien, Rosa Salazar, Giancarlo Esposito
Age légal 14 ans
Age suggéré 14 ans
N° cinéfeuilles 784
Bande annonce (Allociné)

Critique

Ciné-Feuilles n’a pas vu ce nouvel opus. Mais il n’avait pas trouvé mauvais les précédents épisodes de la saga Labyrinthe destinée aux jeunes adolescents: «Bon moment pour les amateurs du genre», écrivait Nadia Roch. Voici qu’arrive le troisième et dernier, avec une promesse de bénéfice réjouissante pour les producteurs, son premier week-end de projection aurait rapporté 23,5 millions de dollars, selon le magazine Première. L’ensemble aurait d’ores et déjà rapporté plus de 80 millions de dollars. Le quatrième long métrage, Divergent, a été annulé.

Le remède mortel voit son héros Thomas (Dylan O’Brien) et ses amis les Blocards confrontés à une ville légendaire dans laquelle il s’agit de pénétrer, puis d’évoluer en échappant à la dangereuse organisation «Wicked». Cette cité ne sera pas plus facile à vaincre que les labyrinthes, au contraire. Mais les Blocards doivent sauver leurs amis, ils sont prêts à tout pour y parvenir.

Et pour commencer, il s’agira d’attaquer un train. Si l’on en croit le quotidien La Libre Belgique, «cette séquence est la plus trépidante et la plus réussie du film». Autrement dit, après ce début sur les chapeaux de roue, l’espoir de voir une œuvre extraordinaire s’amenuise… Les idées s’émoussent, l’imagination s’épuise. Les acteurs, eux, ne sont pas devenus meilleurs, ni aidés par une mise en scène plate, basée sur la seule action. Toujours selon le journal belge, le scénario est «simpliste, avec pas mal d’eau de rose». Et, pour ne rien arranger, le film dure près de deux heures et demie.

Il se peut que cette fois-ci, les adolescents n’y trouveront pas leur compte.

Geneviève Praplan