Une merveilleuse histoire du temps

En 1963, à l'Université de Cambridge, Stephen (Eddie Redmayne), étudiant en cosmologie, déconcerte ses condisciples et ses professeurs par son génie. Il entend trouver une équation simple et élégante qui expliquerait les origines de l'univers. Athée, il s'éprend de Jane Wilde (Felicity Jones), étudiante en lettres et membre de la CoE (Church of England), qui lui ouvre de nouvelles perspectives. Autour de la trentaine, il est atteint d'une dystrophieneuromusculaire, alias maladie de Charcot, et la Faculté lui prédit deux ans de survie.
Stephen ne baisse pas les bras pour autant et épouse Jane, qui l'encourage à achever son doctorat et lui donne trois enfants. Ensemble, ils lutteront contre la dégénérescence physique - mais pas cérébrale! - et bien que finalement paralysé et rendu muet par une trachéotomie, le brillant physicien consacre ses recherches à son bien le plus précieux, le temps.
Vous aurez reconnu Stephen Hawking, aujourd'hui âgé de 72 ans et croulant sous les distinctions scientifiques et honorifiques. Le film de James Marsh propose une narration classique pour ne pas dire convenue qui glisse peu à peu vers le mélo, alors qu'au début on s'attendait à quelques ouvertures sur science et foi. Restent une reconstitution soignée et l'excellente interprétation des deux principaux protagonistes.