Critique
"Le séduisant fondateur de Knox technologies vient d'être kidnappé. Le danger est très grand car il a conçu un logiciel informatique révolutionnaire qui peut mettre en danger la vie des gens.
Pour le retrouver, la présidente des Knox technologies fait appel à Charlie et ses trois jeunes détectives - Charlie's Angels - aussi sexy qu'intelligentes (!), dynamiques. Elles seules peuvent sauver la situation...
Ces trois jeunes femmes ne reculent devant rien. Elles combattent, utilisent des merveilles technologiques ou les meilleurs gadgets. Tour à tour elles sont geishas, pilotes de courses et danseuses.
Pour l'équipe de choc et de charme, la lutte sera dure et serrée devant tant d'obstacles dangereux et imprévus. Bien sûr, elles triompheront comme on peut bien s'y attendre!
A l'origine, en 1976, il y avait une série télévisée DRÔLES DE DAMES, avec trois jolies détectives, qui a connu un immense succès jusqu'en 1981. Le producteur et le réalisateur de CHARLIE ET SES DRÔLES DE DAMES s'en sont inspirés en renouvelant le genre. C'est du James Bond au féminin...
Pendant une heure et quarante minutes il n'y a qu'action, poursuites, luttes acharnées. Les trois femmes n'utilisent aucune arme à feu, contrairement à leurs adversaires, mais elles ont d'autres moyens: leur physique et moult gadgets. Elles pratiquent en particulier les arts martiaux avec une efficacité redoutable.
On ne s'ennuie pas trop, la bande sonore est correcte, quelques bons moments d'humour, mais c'est débile, commercial et racoleur. Les trois femmes veulent surtout nous séduire: admettons que les mâles - j'en fais partie - ne restent pas insensibles au charme de Cameron Diaz, mais est-ce suffisant?
Le public et les spectateurs ciblés - les jeunes dès 12 ans - ""marcheront"" et apprécieront. C'est certainement moins mauvais que de nombreuses séries TV mais cela ne vaut pas les meilleurs James Bond. Avant d'aller voir CHARLIE'S ANGELS réfléchissons bien à ce que l'on recherche en allant au cinéma. Ce film fait partie des séries B, policières et d'action, bien vite oubliées.
(A propos de CHARLIE'S ANGELS): le réalisateur de cette version cinématographique très kitsch d'une vieille série TV signe prudemment (ou modestement?) McG. Il s'agit en fait de Joseph McGinty, un cinéaste américain dont l'expérience, à ce jour, se limitait à la publicité et aux clips. Nanti de grands moyens, il réalise ici son premier long métrage, épaulé par des spécialistes en tous genres (cascades, arts martiaux, chorégraphie, effets visuels). Il sera intéressant de voir si tout ce beau monde et ces belles dames au beau tempérament réussiront à se maintenir au box-office.
(A. R.)"
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