Réalisé par | Alejandro González Iñárritu |
Pays de production | Mexique |
Année | 2000 |
Durée | |
Musique | Gustavo Santaolalla |
Genre | Drame, Thriller |
Distributeur | xnix |
Acteurs | Goya Toledo, Alvaro Guerrero, Jorge Salinas, Emilio Echevarria, Gael García Bernal |
Age légal | 16 ans |
Age suggéré | 16 ans |
N° cinéfeuilles | 407 |
Du cinéma mexicain, nous connaissons en Suisse peu de chose. Sauf erreur, seuls les films d'Arturo Ripstein (on pense à Carmin profond et Pas de lettre pour le colonel) sont arrivés jusqu'ici ces trois dernières années.
Jeune réalisateur de 37 ans, Inarritu décrit dans un premier long métrage un univers d'une extrême dureté et présente un film d'où sont absentes toute compassion et toute pitié.
Nous sommes devant une tragédie où la misère sociale enfante inéluctablement la violence, la lutte pour la survie, et dans laquelle ne brille à aucun moment la moindre lumière, le moindre espoir.
Deux couples de personnages, Octavio et Susana, Daniel et Valeria, vont voir leur destin se croiser, le temps d'un accident de voiture. Un homme solitaire, ancien guérillero, El Chivo, se touve au carrefour, au propre comme au figuré, où se croisent deux histoires. Différentes par le milieu social dans lequel elles se déroulent, elles sont semblables par l'âpreté du combat sans merci qui se livre là, dans une ville de vingt millions d'habitants, Mexico. Les combats de chiens, véritables partenaires du drame humain des hommes et des femmes, sont ici l'archétype du combat féroce que se livrent les hommes. Deux frères, Luis et Gustavo, sont la version humaine la plus parlante de ces combats, jetés comme les chiens dans l'arène pour s'entretuer.
L'expression «chienne de vie» nous est sans doute plus familière que cette association de deux mots - Amours chiennes - qui ne devraient pas se rencontrer. Le sens est cependant le même. Entre Octavio et Susana, Daniel et Valeria, et même entre les deux frères Luis et Gustavo, l'amour peut se transformer soudain en morsure.
Abandonnés à leur sort, ou sauvés, les chiens sont omniprésents, et sont le trait d'union qui contribue de façon inattendue à l'unité du film, par ailleurs magistralement construit.
Amours chiennes a reçu le Grand Prix de la Semaine internationale de la critique lors du Festival de Cannes 2000.
Ancien membre
Nom | Notes |
---|---|
Ancien membre | 15 |
Georges Blanc | 14 |
Daniel Grivel | 13 |
Geneviève Praplan | 16 |
Maurice Terrail | 13 |
Antoine Rochat | 14 |