Réalisé par | Mark Dindal |
Titre original | THE GARFIELD MOVIE |
Pays de production | États-Unis, Royaume-Uni |
Année | 2024 |
Durée | |
Musique | John Debney |
Genre | Animation |
Distributeur | Sony Pictures |
Acteurs | Samuel L. Jackson, Chris Pratt, Nicolas Hoult |
Age légal | 6 ans |
Age suggéré | 6 ans |
N° cinéfeuilles | 926 |
Créé par l’auteur américain Jim Davis dans les années 1970, Garfield, célèbre personnage de bande dessinée, fut publié simultanément pour la première fois en juin 1978 dans une quarantaine de journaux à travers le globe. Cinquante ans plus tard, il établit un record remarquable : celui d’être traduit en plus de vingt-huit langues, lui conférant ainsi le statut de bande dessinée la plus lue au monde. Icône au flegme légendaire, toujours fidèle à son plat de lasagnes gigantesque, le rouquin d’intérieur à l’allure bedonnante revient cette fois-ci sur grand écran sous la direction de Mark Dindal, animateur notamment reconnu pour avoir réalisé Kuzco en 2000 et Chicken Little en 2005. On retrouve ici Garfield flanqué d’Odie, son compagnon de tapis, dans une version plus édulcorée d’eux-mêmes qu’à l’accoutumée. Pas de satire, moins cinglant dans le comique de genre, ce film semble d’emblée destiné à une audience beaucoup plus jeune. Le manque de détails dans l’esthétique, simplifiée à l’extrême, rend le visionnage quelque peu morose. Dans Garfield, héros malgré lui, le principal intéressé rencontre son père, Vic, qui l’a abandonné à la naissance. Venu quémander l’aide des deux comparses pour accomplir un casse magistral, celui-ci réussira tout de même à fédérer tous les personnages. La morale sous-jacente de ce film reste légère, universelle et ponctuée de gags quelque peu superficiels. Un flop qui ravira peut-être les plus petits, mais qui, en soi, ne fait qu’exploiter la licence dans un but commercial.
Emilie Fradella
Nom | Notes |
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Emilie Fradella | 5 |