Réalisé par | Bilall Fallah, Adil el Arbi |
Pays de production | États-Unis |
Année | 2023 |
Durée | |
Musique | Lorne Balfe |
Genre | Policier , Acion |
Distributeur | Sony |
Acteurs | Will Smith, Martin Lawrence, Vanessa Hudgens |
Age légal | 16 ans |
Age suggéré | 16 ans |
N° cinéfeuilles | 924 |
Bad Boys For Love, le troisième film de la franchise policière des Bad Boys, sorti en 2020, avait rapporté 424 millions de dollars de recettes. De quoi encourager les producteurs à ajouter à cette saga un quatrième épisode du même acabit. Le voilà donc, tout teinté d’un cinéma d’actions imprévues, de missions périlleuses, de règlements de comptes sanglants, tout cela dans le monde imprévisible de Miami.
Mike et Marcus, deux sages policiers noirs de cette cité ont appris que leur défunt capitaine avait été assassiné parce qu’il entretenait, disait-on, des liens avec le marché de la drogue. Mike (Will Smith) et Marcus (Martin Lawrence) vont alors se lancer dans une dangereuse mission, celle de vouloir blanchir leur supérieur. Ils embarqueront avec eux, dans cette aventure, certains membres de leurs familles (à leur corps défendant). Dans un monde à vous couper le souffle, le spectateur est convié à vivre une longue course-poursuite pleine d’actions sanglantes et explosives, ponctuée de quelques rares instants d’humour. Les deux flics vont devenir les hommes les plus recherchés de Miami: de traqueurs qu’ils étaient, ils deviendront traqués et devront faire face à la fois aux cartels de la drogue et aux policiers de la ville. On n’en dira pas plus d’un scénario retors et alambiqué destiné à retenir l’attention et à divertir.
On relèvera, en ce qui concerne la mise en scène et les images, la présence d’une technologie moderne et efficace: l’utilisation fréquente de drones (à côté des avions, des hélicoptères, des puissantes voitures, des bateaux rapides, etc.) permet de réaliser des effets visuels surprenants et dynamiques. Les prises de vues sont souvent inattendues et relèvent de tout un appareillage sophistiqué qui donne au spectateur le sentiment d’être véritablement au centre de l’action.
On peut (tenter de) suivre cette histoire compliquée avec curiosité, mais sans plus, tout en sachant que les rapports avec la réalité ne sont bien évidemment pas des priorités. Tout est conçu pour divertir, pour surprendre, mais surtout pour enfermer le spectateur dans un univers de tueries, tout cela pendant deux heures. C’est long et ennuyeux.
Antoine Rochat
Nom | Notes |
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Antoine Rochat | 8 |