Resident Evil

Affiche Resident Evil
Réalisé par Paul W.S. Anderson
Pays de production Allemagne, Grande-Bretagne, France
Année 2002
Durée
Musique Marco Beltrami, Marilyn Manson
Genre Epouvante-horreur, Fantastique, Science fiction, Thriller, Action
Distributeur Metropolitan FilmExport
Acteurs Michelle Rodriguez, Milla Jovovich, Eric Mabius, James Purefoy, Liz May Brice
N° cinéfeuilles 434
Bande annonce (Allociné)

Critique

On rit. Pas à chaque seconde, mais souvent. Ce RESIDENT EVIL est si ridicule que franchement, oui, on rit. Le réalisateur Paul W.S. Anderson (à ne pas confondre avec Paul Thomas Anderson, auteur de l'intéressant MAGNOLIA) s'est laissé séduire par le jeu vidéo japonais du même nom. C'était déjà prendre un mauvais départ. Les produits de ce type sont basés sur la compétition absolue: on se bat, celui qui reste est le gagnant. Le récit ne compte pas. Pour un producteur de cinéma, reprendre le jeu qui a rapporté gros n'a rien à voir avec le 7e Art, mais tout avec le capitalisme. C'est transférer les profits. Du point de vue du cinéma comme de celui de la qualité de la vie, RESIDENT EVIL ne devrait donc pas exister.

Ce navet évoque un immense laboratoire, souterrain parce que secret, dans lequel s'est produit un drame. Alice (Milla Jovovich) ni Matt (Eric Mabius) ne se souviennent de rien, mais sont entraînés à la recherche de la vérité par un commando armé jusqu'aux dents. Ils découvrent que l'ordinateur qui gouverne le complexe a assassiné tous les employés. S'en sortir leur prendra tout le film, en un mélange confus de Dracula et d'Alien, à travers des cadavres qui revivent.

C'est dire que le mauvais goût est particulièrement soigné. Avec un environnement pesamment sophistiqué, une musique assourdissante, des images lourdes, des acteurs mal dirigés figés dans le rictus, RESIDENT EVIL est l'exemple du film à jeter.

Geneviève Praplan