65 : La Terre d’Avant

Il y a 65 millions d’années, un vaisseau Alien piloté par le commandant Mills (Adam Driver) s’échoue sur la planète Terre. Mills ainsi que Koa (Ariana Greenblatt), seule autre rescapée de la catastrophe, doivent alors survivre dans ce monde dominé par des dinosaures féroces.

Citant peu subtilement, comme dans une récitation du premier de la classe, Star Wars, 2001 ou encore Interstellar, le film a pour seul petit mérite d’être relativement honnête sur son absence totale de proposition esthétique. Il ne lui restait alors qu’à faire ce qu’il avait à faire : nous offrir un divertissement bien fait. C’est un échec. Scott Beck et Bryan Woods semblent en effet bien peu inspirés en termes de scènes d’actions et de tension, reconvoquant des situations déjà vues maintes et maintes fois. En témoignent les quelques jump-scares qui font soudainement apparaître des dinosaures prêts à dévorer nos héros, d’une scolarité confondante. Nous devons également supporter la scène désormais bien trop connue où un personnage en sauve un autre juste avant le moment fatidique (est-il possible de ressentir encore du danger dans ce genre de film ?).

Le film n’est du reste jamais spectaculaire, pas aidé par sa plastique numérique peu convaincante. Et que dire de l’écriture qui aligne cliché sur cliché, le plus choquant étant son doute celui de la jeune fille – Koa - sauvage, proche de la nature et qui parle une langue à la tonalité orientale (!). Naufrage que n’empêchera pas le pourtant sympathique Adam Driver dont on se demande ce qu’il est venu faire dans cette galère.