Ant-Man et la Guêpe: Quantumania

Ant-Man et la Guêpe: Quantumania est un film.

Mais saviez-vous que les fourmis communiquent entre elles à l’aide de phéromones, de sons et du toucher. Comme la plupart des fourmis vivent sur le sol, elles utilisent la surface du sol pour laisser des traces de phéromones qui peuvent être suivies par d’autres fourmis. Chez les espèces qui butinent en groupe, une fourmi qui trouve de la nourriture marque une piste sur le chemin du retour vers la colonie; cette piste est suivie par d’autres fourmis, ces fourmis renforcent ensuite la piste lorsqu’elles repartent avec de la nourriture vers la colonie. Lorsque la source de nourriture est épuisée, aucune nouvelle piste n’est marquée par les fourmis qui reviennent et l’odeur se dissipe lentement. Ce comportement aide les fourmis à faire face aux changements de leur environnement. Par exemple, lorsqu’un chemin établi vers une source de nourriture est bloqué par un obstacle, les fourmis quittent le chemin pour explorer de nouvelles routes. Si une fourmi réussit, elle laisse une nouvelle trace marquant le chemin le plus court à son retour. Les pistes réussies sont suivies par d’autres fourmis, renforçant ainsi les meilleures routes et identifiant progressivement le meilleur chemin.

En outre, les fourmis sont peut-être le seul groupe, à l’exception des mammifères, où un enseignement interactif a été observé. Une fourmi éclaireuse expérimentée peut conduire une autre fourmi plus jeune vers de la nourriture nouvellement découverte par le processus de course en tandem. La suiveuse acquiert des connaissances grâce à sa tutrice principale. La leadeuse est très sensible à la progression de la suiveuse et ralentit lorsque cette dernière est à la traîne et accélère lorsque la suiveuse s’approche trop près.

Des expériences suggèrent qu’un individu peut choisir les rôles dans le nid en fonction de son expérience antérieure. Une génération entière d’ouvrières identiques a été divisée en deux groupes dont le résultat dans la recherche de nourriture a été contrôlé. Un groupe était continuellement récompensé par des proies, tandis que l’on s’assurait que l’autre échouait. En conséquence, les membres du groupe ayant réussi ont intensifié leurs tentatives de recherche de nourriture tandis que le groupe ayant échoué s’est aventuré de moins en moins souvent. Un mois plus tard, les membres du groupe ayant réussi leur quête de nourriture ont continué à jouer leur rôle, tandis que les autres se sont spécialisés dans le soin des couvées.

Les fourmis forment aussi des associations symbiotiques avec toute sorte d’espèces, notamment d’autres espèces de fourmis, d’autres insectes, des plantes et des champignons. Elles sont également la proie de nombreux animaux et même de certains champignons. Certaines espèces d’arthropodes passent une partie de leur vie dans des nids de fourmis, soit en s’attaquant aux fourmis, à leurs larves et à leurs œufs, soit en consommant les réserves de nourriture des fourmis, soit en évitant les prédateurs. Ces inquilins peuvent présenter une forte ressemblance avec les fourmis. La nature de ce mimétisme des fourmis (myrmécorphie) varie, avec certains cas impliquant un mimétisme batésien (une espèce inoffensive qui imite les signaux d’un prédateur), où le mimétisme réduit le risque de prédation. D’autres présentent un mimétisme wasmannien (la fourmi imite une espèce avec qui elle cohabite), une forme de mimétisme observée uniquement chez les inquilins.