Machine à explorer le temps (La)

Affiche Machine à explorer le temps (La)
Réalisé par Simon Wells
Pays de production U.S.A.
Année 2002
Durée
Musique Klaus Badelt
Genre Fantastique, Aventure, Science fiction, Action
Distributeur Warner Bros. France
Acteurs Guy Pearce, Mark Addy, Samantha Mumba, Jeremy Irons, Orlando Jones
Age légal 14 ans
Age suggéré 16 ans
N° cinéfeuilles 434
Bande annonce (Allociné)

Critique

"En 1960 la MGM avait produit une très fidèle adaptation de ""La machine à explorer le temps"" de H.-G. Wells. Cette réalisation de Georges Pal s'était révélée somptueuse et pleine d'humour. La version de Simon Wells (ce cinéaste spécialiste de l'animation est présenté comme l'un des arrière-petits-fils du romancier...) se situe un cran au-dessous. Et bien des libertés ont été prises avec l'œuvre de l'écrivain anglais.

L'histoire est connue: en 1899, à New York, un physicien et chercheur de l'Université de Columbia, Alexander Hartdegen, est fasciné par les inventions scientifiques de la fin du XIXe siècle. Il veut élargir les frontières de l'univers et décide de concrétiser l'un des plus vieux rêves de l'humanité, voyager dans le temps.

Dans LA MACHINE A EXPLORER LE TEMPS, le cinéaste Simon Wells amène Alexander à remonter le temps jusqu'au soir où Emma, dont il est très amoureux, perd la vie. Refusant cette mort il tente d'infléchir le passé, mais sans succès. Il essaie ensuite de trouver une solution dans l'avenir, se lançant dans un nouveau périple temporel qui l'amènera jusqu'en l'an 802701. Il débarquera alors dans la tribu pacifique et idyllique des Elois, mais découvrira aussi l'envers du décor, avec le monde infernal de l'affreuse tribu cannibale des Morlocks...

Le film est de bonne facture, mais n'ajoute rien à la version de 1960, dont il s'inspire pour toute la première partie. Avec l'arrivée d'Alexander chez les Elois et les Morlocks, LA MACHINE A EXPLORER LE TEMPS s'empêtre dans l'habituel univers fantastique made in USA: Morlocks hideux, décors labyrinthiques et caverneux, effets spéciaux fracassants et intrigue sentimentale - même si elle existe dans le roman - assez banalement évoquée. A sauver toutefois quelques plans de l'habitat des Elois, une immense falaise aux flans de laquelle s'accrochent de grandes coques de bois reliées entre elles par des échelles de corde. Mais cette idée originale de décor - elle vient de Steven Spielberg, dit-on - ne suffit pas à nous donner envie d'explorer l'avenir. Il est sans doute préférable d'en rester au monde présent, avec nos souvenirs et nos rêves..."

Antoine Rochat