Réalisé par | João Pedro Rodrigues |
Titre original | Fogo-Fatuo |
Pays de production | Portugal, France |
Année | 2022 |
Durée | |
Genre | Comédie musicale, Comédie, Science fiction |
Distributeur | Sister Distribution |
Acteurs | Mauro Costa, André Cabral, Joel Branco, Oceano Cruz, Margarida Vila-Nova, Miguel Loureiro |
Age légal | 16 ans |
Age suggéré | 16 ans |
N° cinéfeuilles | 885 |
Alfredo (Mauro Costa) roi a qui la couronne manque, s’éteignant dans son lit, nous transporte dans ses lointains souvenirs de jeune aristocrate rebelle qui rêvait d’être pompier. Il rencontre Afonso (André Cabral) à la caserne et tombe évidemment amoureux de ce dernier, s’en suivant alors une romance homosexuelle relativement clichée.
« Confusion » et « problématique » : les deux maîtres-mots de cette séance. Le réalisateur voulait vraisemblablement parler de beaucoup de choses, mais au final, rien ou presque n’est transmis. En effet, ce n’est pas en amenant un couple homosexuel et de la sexualité gratuite à l’écran que l’on fait un film queer de qualité, et ce n’est pas non plus en présentant quelques idéaux anticapitalistes que l’on fait un film correctement engagé politiquement. C’est là l’œuvre d’un homme mal renseigné et qui tente d’aborder une convergence des luttes confuse qui se veut dénoncer, mais qui termine par être tout aussi problématique que les sujets abordés (surtout quant au (néo-)colonialisme). Un film fourre-tout sauvé par son esthétisme – tous les points de la note lui reviennent – et le fait qu’il ne dure (heureusement) qu’une heure. En effet, il reste un film relativement agréable à regarder et utilise les adresses spectatorielle renvoyant constamment à la fiction de manière intéressante, il reste dommage que la maladresse générale prenne le dessus sur le plaisir visuel. Malgré quelques passages comiques et pics lancés envers l’aristocratie qui esquissent des sourires, rien de plus n'est réellement retenu. Sans oublier le côté comédie musicale d’une utilité franchement douteuse qui rajoute une couche de confusion et de kitsch. L’émotion à la sortie de la salle est donc présente, puisque l’on en sort confus.e. Cependant, concernant le message véhiculé : on repassera.
Fanny Lamoureux
Nom | Notes |
---|---|
Fanny Lamoureux | 3 |
Pierig Leray | 16 |