Arthur, malédiction

Affiche Arthur, malédiction
Réalisé par Barthélémy Grossmann
Titre original Arthur, malédiction
Pays de production France
Année 2022
Durée
Genre Epouvante-horreur
Distributeur Praesens-Film
Acteurs Ludovic Berthillot, Vadim Agid, Lola Andreoni, Mathieu Berger, Thalia Besson, Marceau Ebersolt
Age légal 16 ans
Age suggéré 16 ans
N° cinéfeuilles 880

Critique

Douze ans après Arthur 3: La guerre des deux mondes, de Luc Besson (2010), dernier opus de la saga des Minimoys, voilà un long métrage (1 h 27) qui voudrait peut-être se faire passer pour un 4e volet de la série. On y retrouve Luc Besson (comme scénariste et producteur cette fois), mais il ne s’agit plus du tout d’un film d’animation.

Réalisé par Barthélémy Grossmann, jeune cinéaste français (qui par ailleurs connaît très bien Besson: il a réalisé pour lui deux épisodes de la série No Limit), Arthur, malédiction se veut drame plongé à la fois dans le «réel» et dans un «métavers» à découvrir.

Tout petit déjà Alex (Mathieu Berger) était un fan des films d’Arthur et des Minimoys et il les regardait à la télé avec ses petits copains. Pour son anniversaire d’aujourd’hui (il a 18 ans) et avec l’intention de lui réserver une surprise, les amis d’Alex et leurs amies vont l’emmener visiter la maison - abandonnée semble-t-il - où a été tournée la dernière mouture d’Arthur 3. Mais un piège machiavélique et mortel surgit: les souvenirs (heureux) d’Alex vont faire place à des événements cauchemardesques qui assaillent tous les fêtards, provoquant panique et violence et sabotant mortellement la fête.

On précisera qu’en France ce film d’horreur a été interdit aux moins de 12 ans, avec avertissement. Pas de sortie familiale donc à prévoir pour ce film tourné entièrement cette fois-ci en prises de vues réelles (caméra sur l’épaule parfois). Le premier tiers d’Arthur, malédiction se voudrait joyeux, mais se révèle vite ennuyeux, et tout va basculer dès la disparition d’un des participants: les effets spéciaux sont dès lors à l’appel, tout dérape dans l’inattendu, le sanglant et l’horreur. Dans cette maison abandonnée d’autres copains et copines seront victimes des monstres ou des protagonistes issus de l’univers des Minimoys. Les acteurs du film remplissent leurs contrats, tentant de sauver leur(s) peau(x) dans ce scénario catastrophique. Aucun intérêt donc dans cette cascade d’imprévus sanglants, rien de plus à signaler jusqu’à la fin de cette histoire mortelle, sauf pour d’éventuels spectateurs qui seraient accros et à la recherche d’horribles images capables de les effrayer sur grand écran...

Antoine Rochat

Appréciations

Nom Notes
Antoine Rochat 4