Morbius

Affiche Morbius
Réalisé par Daniel Espinosa
Titre original Morbius
Pays de production U.S.A.
Année 2022
Durée
Musique Jon Ekstrand
Genre Action, Fantastique, Aventure
Distributeur Sony
Acteurs Jared Leto, Tyrese Gibson, Jared Harris, Adria Arjona, Matt Smith (XI), Al Madrigal
Age légal 14 ans
Age suggéré 14 ans
N° cinéfeuilles 876

Critique

Un énième film basé sur un personnage Marvel, qui appartient à la lignée des inconséquentes productions du Sonys Spider-Man Universe. Une aberration cinématographique qui prend son public pour des vaches à lait. Désespérant.

 

Quils soient issus de lunivers DC Comics (Batman, Superman, Wonder Woman, …) ou Marvel (Spider-Man, Iron Man, Captain America, …), les super-héros pullulent dans les salles. Parmi cette ribambelle de réalisations, la société de distribution Sony est récemment venue mettre son grappin sur la franchise Spider-Man pour produire des longs-métrages sur les ennemis de lhomme-araignée. Après deux opus basés sur Venom (un grand méchant à la forme de symbiote extraterrestre amorphe), cest au tour de Morbius de faire son apparition à l’écran.

 

Le métrage souvre dans une jungle luxuriante au Costa Rica. Le Dr Michael Morbius (Jared Leto) descend dun hélicoptère cahin-caha aidé par ses béquilles. Et pour cause, il est atteint dune pathologie sanguine dégénérative. Telle est la raison de sa présence dans le pays dAmérique centrale : Morbius compte attraper des chauves-souris afin de concevoir un remède (se demander le rapport entre ces animaux et la maladie est déjà une preuve dintelligence trop élevée pour le film). Quelques chiroptères capturés et un flashback qui explicite la rencontre entre Michael et son ami denfance Loxias Crown (Matt Smith) plus tard, le docteur parvient à développer le sérum tant espéré. Malheureusement, ce dernier le transforme en un être dangereux et assoiffé de sang. Au-delà de son illogisme narratif, cette entame pose les principaux éléments du récit qui va suivre. Linconvénient? Lheure trente restante napportera rien de plus (à lexception dun antagonisme prévisible et cabotin en la personne de Loxias) et sera, par conséquent, grandement pénible.

 

En plus d’être particulièrement laid (les séquences daction sur fond numérique sont désuètes à souhait), le film coche toutes les cases pour dérouler un scénario cousu de fil blanc. Et Sony - qui considère son public comme un produit de consommation prêt à remplir son tiroir-caisse - ne compte pas sarrêter en si bon chemin (en attestent les traditionnelles scènes post-générique ratées ainsi que les prochaines sorties déjà annoncées). Dès lors, à nous, spectateurs et spectatrices, de cesser limposture. Pour cela, rien de plus simple: ne pas aller voir Morbius.

Marvin Ancian

Appréciations

Nom Notes
Marvin Ancian 3