Trois fois rien

Affiche Trois fois rien
Réalisé par Nadège Loiseau
Titre original Trois fois rien
Pays de production France
Année 2020
Durée
Musique Guillaume Loiseau
Genre Comédie
Distributeur Filmcoopi
Acteurs Nadège Beausson-Diagne, Antoine Bertrand, Philippe Rebbot, Côme Levin, Émilie Caen, Yves Yan
Age légal 12 ans
Age suggéré 16 ans
N° cinéfeuilles 875

Critique

Trois fois rien est un feel good movie rafraîchissant qui met en scène le coup de chance inattendu de trois sans-abri.

Brindille et Casquette, deux SDF inséparables qui habitent ensemble dans une cabane de fortune au milieu du bois de Vincennes, font la connaissance de La Flèche, un jeune homme survolté qui vit lui aussi dehors avec son chien. Ensemble, ils achètent un billet de loterie… et gagnent le jackpot! Toutefois, récupérer son dû n’est pas simple lorsqu’on n’a ni domicile, ni papiers d’identité. Commence alors pour les trois compères une quête dans les méandres de l’administration dans l’espoir de toucher leur chèque. La première étape consiste à trouver un appartement. Lorsqu’ils y parviennent par miracle, ces improbables colocataires vont peu à peu réaliser que la vie en commun hors de la rue ne va pas toujours de soi…

C’est avant tout au talent de ses interprètes que ce deuxième long métrage de la cinéaste Nadège Loiseau doit sa réussite. Servis par des dialogues bien écrits et souvent très drôles, Philippe Rebbot, Antoine Bertrand et Côme Levin campent avec subtilité ce trio de protagonistes touchants, entourés de seconds rôles hauts en couleur. La mise en scène n’est pas en reste, jouant volontiers d’effets de montage et de cadrages intelligents pour ménager des gags visuels qui renforcent habilement l’effet comique des échanges entre les personnages.

Grâce à un entrelacement des registres du drame et de la franche comédie, le film se met au service d’un véritable propos social, en montrant de manière crédible les aléas de la vie dans la rue et les difficultés presque insolubles auxquelles sont confrontés ceux qui tentent d’en sortir. Enfin, le long métrage évite de manière bienvenue l’écueil du misérabilisme, en traitant ses protagonistes sans condescendance et avec une grande tendresse.

Noé Maggetti

Appréciations

Nom Notes
Noé Maggetti 16