Réalisé par | Mabrouk el Mechri |
Titre original | Kung-Fu Zohra |
Pays de production | France |
Année | 2020 |
Durée | |
Musique | El Michels Affair |
Genre | Comédie, Action, Arts Martiaux |
Distributeur | JMH Distributions SA |
Acteurs | Ramzy Bedia, Sabrina Ouazani, Eye Haidara, Shue Tien, Lina Hachani, Marie Cornillon |
Age légal | 12 ans |
Age suggéré | 14 ans |
N° cinéfeuilles | 874 |
Sujet grave et nécessaire que celui des violences conjugales, mais difficile à traiter, surtout si l’on veut y ajouter de la légèreté, à l’inverse du film de Xavier Legrand, Jusqu’à la garde (2017; CF n. 785). Isolement, silence et déni s’emparent presque toujours de la victime, d’où l’importance d’une ou deux relations qui non seulement permettent de tenir, mais lui donneront un jour la force de réagir et de reprendre son destin en main, sans tout sacrifier à l’idée qu’une rupture briserait le cœur de son enfant. D’ailleurs, peut-être même que l’ami(e) précipitera la bascule en lui jetant à la figure: «Tu as peut-être mille raisons pour ne pas le quitter, mais moi je n’en ai plus pour ne pas en pas parler». Ainsi s’exprime Binta (Eye Haïdara), amie et confidente de Zohra (Sabrina Ouazani) qui vient une fois encore d’être battue par son mari (Ramzy Bedia). Cela ne peut plus durer et cependant les années passent, car Zohra ne peut pas, ne veut pas se séparer de sa fille. Mais, au détour d’un travail qu’elle prend en plus de sa profession de caissière dans un supermarché, elle rencontre un taciturne concierge chinois, un vieux maître de kung-fu qui l’initie à la pratique des arts martiaux… Si les trois quarts du film traitent avec conviction du drame de la violence conjugale, la fin s’emballe et, hormis l’énergie impressionnante que manifeste Sabrina Ouazani, traduit un glissement vers la farce. Dommage!
Serge Molla
Nom | Notes |
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Serge Molla | 11 |