Réalisé par | Jason Reitman |
Titre original | Ghostbusters: Afterlife |
Pays de production | U.S.A. |
Année | 2021 |
Durée | |
Musique | Rob Simonsen |
Genre | Aventure, Action, Comédie |
Distributeur | Sony Pictures |
Acteurs | Paul Rudd, Carrie Coon, Mckenna Grace, Finn Wolfhard, Logan Kim, Celeste O’Connor |
Age légal | 10 ans |
Age suggéré | 12 ans |
N° cinéfeuilles | 868 |
Assumons-le d’emblée, cette critique n’a aucune prétention à l’impartialité. Tout d’abord parce que son auteure n’est pas familière avec la franchise des Ghostbusters. Ensuite parce qu’elle n’a a priori aucune affection particulière pour les films qui tendent vers un artifice d’effets spéciaux.
Ceci dit, le film n’était pourtant pas mal parti. Les motifs, certes convenus, sont déployés avec efficacité et les acteurs et actrices campent bien leur rôle, surtout Mckenna Grace dans celui de Phoebe. Son grand-père, qu’elle n’a jamais connu, vient de mourir et laisse pour unique héritage une maison délabrée, perdue au milieu des champs, non loin de Summerville, située fictivement en Oklahoma. Si son frère et sa mère pestent contre ce nouvel habitat imposé à la suite d’une expulsion de leur logement initial, elle, au contraire, en est ravie. Fanatique de science, elle verra dans ces champs un laboratoire à ciel ouvert, et découvrira sous un amas de poussière toutes les richesses abandonnées par son grand-père, chasseur de fantômes. La ville, oubliée par l’histoire, semble en être restée aux années 80; ambiance agréablement restituée à l’aide d’une bande sonore bien sentie. Quelques trouvailles sont même amusantes, un enseignant passant son temps à montrer des films d’horreur à ses élèves plutôt que de leur livrer un savoir, des mini-fantômes tout mignons sortant de paquets de guimauves. Mais dès que l’esprit maléfique Gozer fait son apparition, que les fantômes incarnent des personnages et que la ville devient un terrain de chasse, plus rien ne subsiste. Le film semble alors n’être régi que par une furieuse surenchère de laser, tirs, machines hypertechnologiques qui nous perd totalement, au point de nous faire préférer deviner la fin plutôt que d’y assister.
Sabrina Schwob
Nom | Notes |
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Sabrina Schwob | 2 |