Réalisé par | Hafsia Herzi |
Titre original | Bonne Mère |
Pays de production | FRANCE |
Année | 2021 |
Durée | |
Genre | Drame |
Distributeur | CityClub Pully |
Acteurs | Halima Benhamed, Sabrina Benhamed, Jawed Hannachi Herzi |
Age légal | 16 ans |
Age suggéré | 16 ans |
N° cinéfeuilles | 864 |
Loin du film de banlieue aux protagonistes masculins qui réagissent par la violence aux difficultés de la vie, Bonne Mère met en scène une famille nombreuse installée dans la cité des Oliviers, à Marseille, et qui lutte le plus honnêtement possible pour assurer sa survie. Nora (Halima Benhamed) surtout, la mère, enchaîne plusieurs boulots et se saigne pour les autres, notamment pour l’un de ses fils, en prison. Sa dentition qu’elle allait enfin pouvoir refaire devra encore attendre quelques années: l’avocate qui défend son fils raflera toutes ses économies. Loin d’être suffisantes. Alors, quand la fille Sabah se voit proposer du travail par une proxénète, elle se jette sur l’occasion de rêver à une vie meilleure.
Dans cette misère économique, on ne se décourage donc pas. La réalisatrice et actrice Hafsia Herzi (La Graine et le mulet, Mektoub My Love: Canto Uno ou encore L’Apollonide: Souvenirs de la maison close), souhaitait depuis 2007 écrire sur «ces femmes-là, qui s’oublient complètement pour leurs enfants, quelles que soient leurs origines.» Malgré les bonnes intentions et le rôle central proposé aux femmes, véritables protagonistes du film, Bonne Mère apparaît trop convenu dans le message qu’il livre pour parvenir à nous émouvoir. Les personnages sont unilatéraux et la subtilité manque dans la peinture faite de leur rapport à l’environnement. Nous retiendrons toutefois les jolis moments qu’offrent les échanges entre Nora et ses collègues, ou encore avec la vieille dame dont elle s’occupe et qui attend la mort le sourire aux lèvres.
Sabrina Schwob
Nom | Notes |
---|---|
Sabrina Schwob | 12 |
Marvin Ancian | 15 |