Réalisé par | Bettina Oberli |
Titre original | Wanda, mein Wunder |
Pays de production | Suisse |
Année | 2020 |
Durée | |
Musique | Grandbrothers |
Genre | Drame |
Acteurs | Marthe Keller, Birgit Minichmayr, André Jung, Anatole Taubman, Agnieszka Grochowska, Jacob Matschenz |
Age légal | 12 ans |
Age suggéré | 14 ans |
N° cinéfeuilles | 861 |
La riche famille des Wegmeister-Gloor est unanime: Josef (André Jung), le patriarche, n’ira pas en EMS, même si une récente attaque cérébrale le prive de certains de ses mouvements. Pour l’aider dans ses tâches, elle décide de faire venir de Pologne une aide-soignante, Wanda (Agnieszka Grochowska), qui le prendra en charge jour et nuit en échange d’un salaire de misère. Très vite l’employée de maison plonge dans l’intimité du clan, tout en travaillant d’arrache-pied sous les ordres d’Elsa (Marthe Keller) - femme de Josef, douce et autoritaire. Mais pour arrondir les fins de mois, Wanda accepte d’avoir secrètement des rapports sexuels avec Josef. Lorsque celle-ci tombe enceinte du vieillard contre toute attente, la famille implose et chacun finit par révéler une part sombre de sa personnalité.
Le dernier film de la cinéaste suisse Bettina Oberli (Les Mamies ne font pas dans la dentelle) met avec justesse la lumière sur le problème de l’engagement de personnel soignant à l’étranger, courant sur notre sol et déjà raconté de nombreuses fois dans la presse. Ici la mise en récit permet de cerner les conflits à travers plus de sensibilité. Si le jeu des acteurs est bien nuancé - Agnieszka Grochowska est parfaite et Marthe Keller évite habilement les fausses notes -, les situations qui mènent au dénouement restent bien trop bavardes et littérales. On pense notamment à cette scène où Elsa et sa fille sont ivres au milieu du salon et se disent un peu bêtement leurs quatre vérités.
Adrien Kuenzy
Nom | Notes |
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Adrien Kuenzy | 13 |