Réalisé par | Shawn Levy |
Titre original | Free Guy |
Pays de production | U.S.A. |
Année | 2021 |
Durée | |
Musique | Christophe Beck |
Genre | Comédie, Action, Aventure |
Distributeur | Walt Disney |
Acteurs | Ryan Reynolds, Taika Waititi, Lil Rel Howery, Jodie Comer, Joe Keery, Utkarsh Ambudkar |
Age légal | 12 ans |
Age suggéré | 14 ans |
N° cinéfeuilles | 861 |
Divertissement survitaminé, Free Guy nous plonge dans l’univers de Free City - un jeu vidéo entre GTA et Fortnite - et offre une comédie efficace. Un bon moment à passer en salle au milieu d’un été maussade.
Guy (Ryan Reynolds) est un employé de banque dont la routine est bien huilée. Chaque matin, il se lève, salue son poisson rouge, enfile les mêmes habits et engloutit le même petit-déjeuner, puis se rend au travail accompagné de son ami Buddy (Lil Rel Howery). Ce que Guy ne sait pas, c’est que le monde qui l’entoure est celui du jeu vidéo Free City, et qu’il en est un personnage non joueur (ou non player character, autrement dit, un figurant contrôlé par une intelligence artificielle). Sa rencontre avec l’avatar de Milly (Jodie Comer), une joueuse de Free City, va bouleverser son quotidien.
La narration de Free Guy alterne entre les mondes réel et virtuel. Dans le premier, Milly, soutenue par son ami développeur Keys (Joe Keery), s’efforce de prouver que le code source de Free City lui appartient. Dans le second, Guy prend conscience de son existence et tente de gagner de l’expérience afin de venir en aide à Milly. Pendant ce temps, le créateur excentrique et tyrannique du jeu (interprété par Taika Waititi) fait tout pour empêcher cette rébellion inattendue.
Après une entame explosive, le film aurait pu laisser croire à une piste de réflexion, en utilisant la métaphore de Guy, personnage prédestiné par un algorithme, qui s’échappe de son comportement contrôlé par une intelligence artificielle (comme une sorte de Truman Show des temps modernes). Il n’en est rien. La proposition est vite abandonnée pour laisser place à du divertissement pur et dur. Et notamment à quelques scènes humoristiques bien senties, dont un duel final avec Dude - une version bodybuildée de Guy (également jouée par Ryan Reynolds). L’univers geek, bourré de références, apporte lui aussi son lot de bonnes idées ainsi que l’amusement escompté. Tant pis pour la réflexion.
Free Guy est donc une œuvre plaisante qui offre une récréation sans prise de tête. Dommage que le dénouement, même si bien amené, soit si convenu et prévisible. Mais pouvions-nous espérer plus d’une production signée Disney?
Marvin Ancian
Nom | Notes |
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Marvin Ancian | 13 |