Space Jam - Nouvelle ère

Affiche Space Jam - Nouvelle ère
Réalisé par Malcolm D. Lee
Titre original Space Jam: A New Legacy
Pays de production U.S.A.
Année 2021
Durée
Musique Kristopher Bowers
Genre Animation, Comédie, Famille
Distributeur Warner Bros.
Acteurs Don Cheadle, LeBron James, Sonequa Martin-Green, Ceyair Wright, Harper Leigh Alexander, Xosha Roquemore
Age légal 12 ans
Age suggéré 12 ans
N° cinéfeuilles 860
Bande annonce (Allociné)

Critique

Space jam, le premier, sorti en 1996, est une œuvre qui a bercé mon enfance, un de ses films dont je ne me lasserais probablement jamais, exacerbant sans l’ombre d’un doute la déception entrainée par son ainé, Space Jam : Nouvelle ère, qui, en plus d’être une suite fade et complétement aseptisée, incarne à merveille la politique cynique et mercantile que mène la Warner depuis maintenant quelques années : réactualiser d’anciennes franchises dans l’unique but de générer du profit (Godzilla, Conjuring, Scooby-doo, etc…). A ceci s’ajoute une entreprise visuelle qui, elle aussi, ressemble comme deux gouttes d’eau à l’enrobage sucré avec lequel les majors cherchent à nous gaver : couleurs chatoyantes, second degré lourd et stérile, héroïsme plat, musique larmoyante. Sans compter l’écriture des personnages qui contribue à accroitre considérablement la lassitude et l’exaspération qui prennent progressivement possession du public : tous sont absolument dénués d’intérêt et leur seule fonction se résume la plupart du temps à hurler pour ravir l’attention des spectateurs. On touche là de près une question éthique : quelle image de son spectatorat un film construit-il ? Quel type de spectateurs est représenté par l’œuvre ? Pour ce qui est de Space Jam : Nouvelle ère, la réponse est malheureuse, pernicieuse – voire même carrément irrecevable : le public est pensé comme un être débile, dénué de raison, se confortant aisément dans son ingurgitation de fast-films sans ambition artistique. C’est désolant. Mais pire que cela : c’est de très mauvais augure pour l’avenir du cinéma. Si tant est que l’on puisse encore parler de cinéma.

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Invité.e 5