Réalisé par | Ascanio Petrini |
Titre original | Tony Driver |
Pays de production | ITALIE |
Année | 2019 |
Durée | |
Musique | Francesco Cerasi |
Genre | Documentaire |
Distributeur | Xenix |
Age légal | 16 ans |
Age suggéré | 16 ans |
N° cinéfeuilles | 859 |
Pasquale Donatone (surnommé Tony Driver), après quarante ans de vie aux États-Unis, est renvoyé en Italie (son pays d’origine) pour avoir commis un crime: le transport illégal de Mexicains sur sol américain. Or maintenant, il veut lui-même repasser en clandestin aux USA; il le veut «à tout prix». Cette obsession, si elle a pour commencer quelque chose d’entraînant (l’entêtement prodigieux de Pasquale nous gagne), tourne néanmoins rapidement au refrain lassant. Une certaine légèreté habite le film, et c’est plutôt plaisant: on la doit à la musique et quelques dialogues (ainsi dans un bar, quand Tony essaie d’emballer une Mexicaine en lui racontant devoir désormais prendre du viagra). Mais ses quarante années sur sol américain ne sont pas suffisamment narrées pour donner du poids au retour espéré; et les murs (physique ou judiciaire) qui se dressent devant lui ne parviennent jamais vraiment à créer ce sentiment d’injustice qui nous arrimerait plus sûrement à ses souliers.
Et surtout: tout entier focalisé sur ce personnage et ses «je veux», le documentaire ne cherche pas à donner une dimension plus vaste (par une profondeur historique ou une ampleur sociologique) à sa quête; et l’on décroche.
Alexandre Vouilloz
Nom | Notes |
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Alexandre Vouilloz | 12 |