Réalisé par | George Clooney |
Titre original | The Midnight Sky |
Pays de production | U.S.A. |
Année | 2020 |
Durée | |
Musique | Alexandre Desplat |
Genre | Drame, Science fiction |
Distributeur | Netflix |
Acteurs | George Clooney, Demian Bichir, Felicity Jones, Kyle Chandler, David Oyelowo, Tiffany Boone |
Age légal | 13 ans |
Age suggéré | 13 ans |
N° cinéfeuilles | 849 |
Minuit dans l’univers est une adaptation du roman éponyme de Lily Brooks-Dalton (Good Morning, Midnight en version originale). C’est aussi un film de science-fiction ennuyant et sans grand intérêt.
2049. Observatoire Barbeau, dans le cercle arctique, trois semaines après un événement cataclysmique non explicité. La Terre est devenue hostile, ravagée par un mal innomé se répandant sur la planète (en attestent les écrans de contrôle nous montrant la carte du monde dévorée en temps réel par des cercles rouges peu rassurants et non identifiés). Tous les membres ont déserté les lieux afin de rejoindre leur famille avant l’apocalypse. Tous? Non. Augustine Lofthouse (George Clooney), un scientifique acharné et gravement atteint d’un cancer, décide de rester sur place à errer dans la base, entre dialyses et verres de whisky. Son quotidien va être chamboulé lorsqu’il découvre, coup sur coup, une petite fille présente dans la station et le vaisseau spatial Aether parti deux ans plus tôt à la recherche d’une planète habitable et s’apprêtant à revenir sur Terre. Accompagné de la première, il va tout tenter pour empêcher le retour du second qui signerait l’arrêt de mort de son équipage.
Le décor étant planté, le récit - parsemé de flash-back sur la jeunesse d’Augustine - alterne entre sol et espace. Malheureusement, les nombreuses incohérences scénaristiques et l’absence totale de renouvellement du genre (certaines scènes font même fortement penser à Gravity, film dans lequel jouait… George Clooney) vont très rapidement agacer. Et ce n’est pas le «twist» final qui nous donnera tort, dénouement capillotracté débarrassant la narration du peu de crédibilité qu’il lui restait. Le dernier plan est symptomatique: un cadre fixe sur deux des astronautes face à un panneau de contrôle trop grand pour eux, ne sachant que faire et attendant que tout cela se termine. Un peu comme le spectateur en somme.
Minuit dans l’univers est donc un film prévisible et sans saveur. Le pseudo-message écolo qu’il essaie de transmettre est balayé par la vacuité du scénario. Disponible sur Netflix, il n’a pas pu bénéficier d’une diffusion sur grand écran, pourtant propice à ce genre d’odyssée. Ce qui n’est pas une raison pour espérer une ressortie en salle, et ainsi, nous remémorer une expérience que nous aurons certainement déjà oubliée.
Marvin Ancian
Invité-e
Nom | Notes |
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Invité-e | 7 |