Réalisé par | Daniel Cohen |
Titre original | Le Bonheur des uns... |
Pays de production | FRANCE, |
Année | 2020 |
Durée | |
Musique | Michael Tordjman, Maxime Desprez |
Genre | Comédie |
Distributeur | Praesens-Film |
Acteurs | Vincent Cassel, Bérénice Bejo, Florence Foresti, François Damiens |
Age légal | 8 ans |
Age suggéré | 12 ans |
N° cinéfeuilles | 841 |
Heureuse Léa (Bérénice Bejo), qui connaît une gloire littéraire que rien ne laissait présager. Pourtant peu (trop peu, selon ses proches) préoccupée par l’idée de réussir sa vie, elle a cependant, et peut-être pour cette raison, la capacité de saisir avec finesse la vie des autres: dans la galerie marchande où elle vend des vêtements, elle observe, et son coup d’œil deviendra roman. A succès, et vite. Bonheur de l’une, malheur des autres. Un couple d’amis (Francis et Karine, interprétés par François Damiens et Florence Foresti) rêve lui d’une vie couronnée de lauriers: Léa, qui ne demandait rien, l’a obtenue; pourquoi pas nous? Parce qu’ils sont mauvais au possible. Elle, pond trois piètres lignes et s’en félicite; lui, qui se veut le Zola du synthé, produit dans sa cave de l’électro lassante et politique. Le mari de Léa, quant à lui, s’il n’entend pas donner dans la création, ne parvient néanmoins pas à accepter cette réussite qui, croit-il, pourrait bien lui arracher sa femme.
Cette comédie s’attache donc surtout à moquer certaines aspirations artistiques en faisant voir la grotesque et fréquente disproportion entre œuvres et prétentions. Mais quoique l’on sourie parfois (avant tout grâce à l’énergie grimaçante de Foresti et Damiens, qui ont quelques bons échanges), les caricatures dans ce film sont la plupart du temps brossées sans rythme et sans surprise. Ça manque cruellement d’audace. Dommage, vu la brochette d’acteurs…
Alexandre Vouilloz
Nom | Notes |
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Alexandre Vouilloz | 10 |